Secousses telluriques à Fès: Plus de peur que de mal

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Les deux secousses telluriques qui ont été enregistrées jeudi matin à Fès ont provoqué la frayeur des habitants de plusieurs quartiers, mais sans faire de victimes, a-t-on appris de sources concordantes.

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Fait rarissime à Fès, ces secousses sont devenues le principal sujet de discussions des habitants dans les lieux de travail, les cafés ou les bus.

Au quartier populaire de Sidi Boujida, plusieurs personnes sont descendues dans la rue, lorsque la terre a tremblé pour la première fois à 05H29.

Ce sont les fidèles, qui revenaient de la prière d’Al Fajr, qui ont été les principaux témoins de la scène.

« Après avoir accompli la prière d’Al Fajr dans la mosquée d’à côté, je suis revenu à la maison lorsque les murs de mon domicile ont commencé à trembler », a déclaré à la MAP un habitant de ce quartier.

Un éboueur, qui s’affairait devant une banque, fait le même constat et affirme que plusieurs riverains se sont rassemblés près de la mosquée Tajemouâti, au quartier Jnanates, au moment de la secousse.

Le Centre national pour la recherche scientifique et Technique (CNRST) a annoncé que deux secousses telluriques, respectivement de magnitude 4 et 3,8 degrés sur l’échelle ouverte de Richter, ont été enregistrées jeudi matin dans la wilaya de Fès.

Selon le CNRST, l’épicentre de la première secousse, survenue à 05H29, est situé dans la commune de Aïn Bida, alors que la seconde, qui a eu lieu à 05H42, se trouve dans la commune d’Agdal, au centre-ville.

Les autorités locales ont assuré que ces secousses n’ont pas fait de victimes ou de dégâts matériels.

Dans la commune rurale Ain Baida, à 5 km sur la route de Sefrou, la secousse, pourtant de moyenne intensité, n’a pas été ressentie par les habitants.

« On n’a rien ressenti », a témoigné sur place à la MAP un agriculteur qui faisait le plein de carburant à son tracteur.

« On fait un sommeil de mort après le dur labeur aux champs la journée », explique-t-il.

L’employé de la station d’essence de Ain Baida affirme, lui aussi, n’avoir « rien senti ou entendu ».

Décidément, les fassis, et surtout ceux des quartiers où les séismes ont été le plus ressentis, ne vont pas oublier de sitôt la journée du 25 avril.

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