Le président de Melilia, Juan José Imbroda, ne veut plus d’imams payés par le Maroc et dépendants administrativement de ce dernier dans les mosquées de cette enclave espagnole.
Imbroda l’a déclaré lors d’une séance de contrôle du gouvernement dans l’Assemblée de Melilia, le parlement local. Il a rappelé qu’il en avait parlé en février avec le ministre de la justice Alberto Ruiz-Gallardón.
Lors de son intervention devant l’Assemblée de Melilia, Imbroda a expliqué qu’il ne voulait plus d’imams marocains « qui font du prosélytisme et je ne sais quoi encore » dans les mosquées de la ville autonome. Il va dorénavant exiger que ce soit des imams espagnols qui se chargent du travail fait par les Marocains.
Son but est de bouter dehors de la ville les imams marocains qui seraient « téléguidés » depuis Rabat.
Imbroda répondait à une question du groupe parlementaire Coalición por Melilla (CPM, Coalition pour Melilia), un parti politique local à majorité musulmane qui avait demandé des explications sur sa rencontre avec le ministre de la justice.
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