« La décision opportune sera prise après clôture de l’enquête, dont les conclusions seront annoncées à l’opinion publique », a précisé le communiqué.
Selon la presse locale et l’Association marocaine des droits humains (AMDH), des milliers de personnes ont manifesté durant la semaine écoulée après le récit d’un mécanicien de Midelt, Hicham Himmi, sur son arrestation et son interrogatoire.
Contacté dimanche par l’AFP, M. Himmi a réaffirmé que l’incident, survenu le 16 février, avait débuté lorsque le magistrat, mécontent que la réparation de son véhicule ne soit pas terminée, l’a « insulté » puis lui a « craché au visage ».
« La police est intervenue et j’ai été amené au commissariat, où j’ai de nouveau été insulté. Puis on m’a obligé à embrasser les chaussures du responsable pour me faire pardonner », a-t-il ajouté, soulignant qu’il n’entendait pas renoncer à la plainte qu’il a déposée.
Le magistrat mis en cause a catégoriquement nié cette version des faits, qualifiée d’ »allégations ». Il a notamment dénoncé « des calculs politiques » cachés et un « règlement de compte ».
La branche locale de l’AMDH a déclaré à l’AFP avoir l’ »intention de poursuivre les protestations » dans les jours à venir, afin d’obtenir la condamnation « de telles pratiques dégradantes pour la dignité humaine ».
Mercredi, jusqu’à 5.000 personnes selon la presse (8.000 selon l’AMDH) ont participé à un sit-in de soutien au garagiste devant le tribunal de première instance de cette commune rurale située entre les Moyen et Haut-Atlas.
AFP